Archives du mot-clé brahmanisme

Une preuve mathématique

vignette« Chaque pagode a ses brahmes, ses pundits, qui après avoir pâli trente ans sur leurs livres, sont encore arrêtés par une foule d’abréviations et de textes presque indéchiffrables… Êtes-vous donc à même de refaire ce passé, de dire le dernier mot sur cette civilisation sans vous être initié aux sources?… alors que vous ne pouvez même pas vous mettre d’accord sur les origines de votre propre pays, et que pas un de vous n’est capable de faire une histoire sérieuse des rois de France de la première race. » (Louis Jacolliot, Les fils de Dieu)

Afin de rendre la lecture plus fluide, nous insérons au début de chaque article des liens de cette série inédite d’une vingtaine d’extraits de plusieurs ouvrages sur l’origine du christianisme et ses rapports avec les anciennes religions de l’Inde, bref une comparaison de la Bible avec les anciens textes sanscrits. C’était l’oeuvre de Louis Jacolliot (1837 – 1890), magistrat français aux Indes au temps de la colonisation.

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Nous terminons cette semaine la longue série d’extraits d’ouvrages de Louis Jacolliot. Des extraits allant de la version indienne de la création, du déluge, des ressemblances troublantes entre le Christ et Christna, de  l’origine étymologique de « Dieu », de « Jésus », en passant par les débats théologiques entre un brahmane et un missionnaire, la filiation entre Manou, Manès, Minos, Moïse, aux sources du cantique des cantiques, pour montrer à quel point la civilisation de l’Inde ancienne était avancée comparée à un Occident qui n’existait pas encore il y a une dizaine de milliers d’années, ou inculte mais prétentieux et arrogant par la suite. Nous saluons ainsi chaleureusement l’érudition, le courage, la générosité et l’impartialité de Jacolliot, – pour un magistrat, l’impartialité inspire confiance. Bien sûr que nous ne le suivons pas sur tout, par-ci par-là, nos chemins divergent. Lire la suite

Christna commence à prêcher la loi nouvelle… Ses disciples… Ardjouna… Conversion de Sarawasta

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« L’honnête homme doit tomber sous les coups des méchants, comme l’arbre sandal, qui, lorsqu’on l’abat, parfume la hache qui l’a frappé. » Christna

Afin de rendre la lecture plus fluide, nous insérons au début de chaque article des liens de cette série inédite d’une vingtaine d’extraits de plusieurs ouvrages sur l’origine du christianisme et ses rapports avec les anciennes religions de l’Inde, bref une comparaison de la Bible avec les anciens textes sanscrits. C’était l’oeuvre de Louis Jacolliot (1837 – 1890), magistrat français aux Indes au temps de la colonisation.

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A peine âgé de seize ans, Christna quitta sa mère et son parent Nanda, et il se mit à parcourir l’Inde en prêchant la doctrine nouvelle.
Dans cette seconde partie de sa vie, la poésie indoue le représente comme luttant sans cesse contre l’esprit pervers, non-seulement du peuple, mais encore des princes; il surmonte des dangers extraordinaires , lutte à lui seul contre des armées entières envoyées pour le tuer, sème les miracles sous ses pas, ressuscitant les morts, guérissant les lépreux, rendant l’ouïe aux sourds et la vue aux aveugles, partout soutenant le faible contre le fort, l’opprimé contre le puissant et déclarant hautement à tous qu’il est la seconde personne de la trinité, c’est-à-dire Vischnou, venu sur la terre pour racheter l’homme de la faute originelle, chasser l’esprit mauvais et ramener le règne du bien. Lire la suite

Naissance de la vierge Devanaguy – Naissance de Christna

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« De ce que l’Europe ne comprend pas nos mystères, qui ne sont la plupart du temps que des symboles mnémo-techniques d‘astronomie, il ne faudrait pas qu’elle prit son ignorance pour un argument de la nôtre. » Brahma Tamasatchari, Discours à l’Institut de Trichnopoli.

Afin de rendre la lecture plus fluide, nous insérons au début de chaque article des liens de cette série inédite d’une vingtaine d’extraits de plusieurs ouvrages sur l’origine du christianisme et ses rapports avec les anciennes religions de l’Inde, bref une comparaison de la Bible avec les anciens textes sanscrits. C’était l’oeuvre de Louis Jacolliot (1837 – 1890), magistrat français aux Indes au temps de la colonisation.

  • Une preuve mathématique
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    Naissance de la vierge Devanaguy d’après la Bagaveda-Gita et  les traditions brahmaniques

    Nous voici arrivé à cette merveilleuse incarnation indoue, la première en date parmi toutes les incarnations religieuses du globe, la première également qui soit venue rappeler aux hommes les vérités immortelles déposées par Dieu dans la conscience humaine, et que les luttes du despotisme et de l’intolérance parviennent trop souvent à voiler.
    Nous allons raconter simplement, d’après les autorités indoues les plus incontestables, la vie de la vierge Devanaguy et celle de son divin fils, en réservant pour plus tard tout commentaire et toute comparaison.
    Environ l’an 3500 avant l’ère moderne, dans le palais du rajah de Madura, petite province de l’Inde orientale, une fille vint au monde, dont la naissance fut entourée d’étranges événements et de merveilleux présages.
    La soeur du rajah, mère de l’enfant, quelques jours avant sa délivrance, eut un songe dans lequel Vischnou, lui apparaissant dans tout l’éclat de sa splendeur, vint lui révéler les destinées futures de celle qui allait naître.
    « Vous appellerez l’enfant Devanaguy (en sanscrit formée par ou pour Dieu), dit-il à la mère, car c’est par elle que les desseins de Dieu doivent s’accomplir. Qu’aucune nourriture animale n’approche jamais de ses lèvres : le riz, le miel et le lait doivent seuls concourir à sa subsistance. Surtout gardez-vous qu’un homme s’unisse à elle par le mariage, il mourrait, et tous ceux qui l’auraient aidé dans cet acte, avant de l’avoir accompli. » Lire la suite

    Krishna & le Christ : qui procède de qui ? (suite)

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    Controverse entre un indianiste catholique et Jacolliot

    « Tout le monde sait que les Évangiles n‘ont été écrits ni par Jésus-Christ ni par les apôtres, mais longtemps après, par des inconnus, qui, jugeant bien qu‘on ne les croirait pas sur des choses qu’ils n’avaient pas vues, mirent à la tête de leurs récits des noms d’apôtres ou d’hommes apostoliques contemporains… » (FAUSTE, savant manichéen du IIIè siècle.)

    Afin de rendre la lecture plus fluide, nous insérons au début de chaque article des liens de cette série inédite d’une vingtaine d’extraits de plusieurs ouvrages sur l’origine du christianisme et ses rapports avec les anciennes religions de l’Inde, bref une comparaison de la Bible avec les anciens textes sanscrits. C’était l’oeuvre de Louis Jacolliot (1837 – 1890), magistrat français aux Indes au temps de la colonisation.

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    Telle est la théorie imaginée au siècle dernier par les pères jésuites dans l’Inde; théorie que tous les indianistes catholiques soutiennent aujourd’hui avec cet ensemble que l’on connaît, toutes les fois que les intérêts de Rome sont en jeu ; et ici le cas n’est pas mince, il s’agit simplement, pour toutes les branches du christianisme, d’être ou de ne pas être, – et M. Textor de Ravisi pose dès le début carrément la question :
    Est-ce le brahmanisme qui a emprunté au christianisme le couronnement de son édifice, le culte de Jésus—Christ?
    Est-ce au contraire le christianisme qui a ses origines dans le brahmanisme, dans le culte de Christna? Lire la suite

    Krishna & le Christ : qui procède de qui ?

    vignetteControverse entre un indianiste catholique et Jacolliot

    « Ce n’est pas la vérité qui est difficile à trouver, c’est l’hypocrisie scientifique et religieuse qui n’est pas facile à déraciner. » Louis Jacolliot (1837-1890)

    Afin de rendre la lecture plus fluide, nous insérons au début de chaque article des liens de cette série inédite d’une vingtaine d’extraits de plusieurs ouvrages sur l’origine du christianisme et ses rapports avec les anciennes religions de l’Inde, bref une comparaison de la Bible avec les anciens textes sanscrits. C’était l’oeuvre de Louis Jacolliot (1837 – 1890), magistrat français aux Indes au temps de la colonisation.

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    Pour mieux connaître Jacolliot et ses oeuvres nous continuons de mettre en ligne des extraits qui nous éclairent sur sa méthode et sa façon de voir les choses. Cette fois, nous retranscrivons une controverse entre Jacolliot et un de ses contradicteurs, l’indianiste catholique Textor de Ravisi qui a séjourné de longues années en Inde puisqu’il était gouverneur de Karical pendant 10 ans. Suite à la parution de La Bible dans l’Inde de Jacolliot en 1869, de Ravisi a réagi en publiant une petite brochure pour contester les thèses de Jacolliot. Celui-ci n’a pas choisi un adversaire facile, comme il l’a dit, mais un spécialiste, dirions-nous aujourd’hui, qui connaît son terrain.
    Dans cette controverse, Jacolliot laisse d’abord la parole à son contradicteur de Ravisi avant de lui répondre dans la seconde partie que nous publierons très prochainement.

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    Il y a plus : cette hypocrisie a toujours à son service l’arme de Basile, et elle s’en sert prudemment, silencieusement et avec tant d’habileté par les mille voix de ses adeptes, que les esprits les plus libres, les plus indépendants s’arrêtent parfois intimidée, en se demandant: Où est le vrai, où est le faux? et ils cessent de combattre, attendant qu’une éclaircie dans l’orage leur indique la route à suivre… Le résultat est obtenu, c’est tout ce qu’a voulu la science officielle et la coterie religieuse.
    N’ai-je pas vu plusieurs publicistes de notre temps, vieux champions de la liberté scientifique et religieuse, n’oser rendre compte de mon dernier volume Les Fils de Dieu, ne sachant que répondre aux sourdes attaques qui montaient jusqu’à eux? Lire la suite