« De ce que l’Europe ne comprend pas nos mystères, qui ne sont la plupart du temps que des symboles mnémo-techniques d‘astronomie, il ne faudrait pas qu’elle prit son ignorance pour un argument de la nôtre. » Brahma Tamasatchari, Discours à l’Institut de Trichnopoli.
Afin de rendre la lecture plus fluide, nous insérons au début de chaque article des liens de cette série inédite d’une vingtaine d’extraits de plusieurs ouvrages sur l’origine du christianisme et ses rapports avec les anciennes religions de l’Inde, bref une comparaison de la Bible avec les anciens textes sanscrits. C’était l’oeuvre de Louis Jacolliot (1837 – 1890), magistrat français aux Indes au temps de la colonisation.
- À propos du monothéisme
- Dialogue entre un brahmane et un missionnaire sur la question de Dieu
- Jacolliot indianiste par passion
- Krishna & le Christ : qui procède de qui ?
- Krishna & le Christ : qui procède de qui ? (suite)
- Manou – Manès – Minos – Mosès
- Minos et la Grèce
- Les parias d’Égypte et Moïse
- Impossibilité de l’influence biblique sur le monde ancien
- Quelques preuves particulières de l’influence indoue par l’Égypte sur la société hébraïque
- Zeus – Iezeus – Isis – Jésus
- Naissance de l’homme : Adima – Héva – L’île de Ceylan (Srilanka)
- Le déluge d’après le Maha-Baharata et les traditions brahmaniques
- Naissance de la vierge Devanaguy – Naissance de Christna
- Christna commence à prêcher la loi nouvelle… Ses disciples… Ardjouna… Conversion de Sarawasta
- Transfiguration de Christna – Ses disciples lui donnent le nom de Iezeus (la pure essence)
- Impossibilité de la vie du Christ telle que l’ont écrite les Évangiles
- La race des Aryas – Aryens ?
- Yavana & Nourvady ou la source des cantiques
- Quelques mots sur la chronologie des Indous
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Naissance de la vierge Devanaguy d’après la Bagaveda-Gita et les traditions brahmaniques
Nous voici arrivé à cette merveilleuse incarnation indoue, la première en date parmi toutes les incarnations religieuses du globe, la première également qui soit venue rappeler aux hommes les vérités immortelles déposées par Dieu dans la conscience humaine, et que les luttes du despotisme et de l’intolérance parviennent trop souvent à voiler.
Nous allons raconter simplement, d’après les autorités indoues les plus incontestables, la vie de la vierge Devanaguy et celle de son divin fils, en réservant pour plus tard tout commentaire et toute comparaison.
Environ l’an 3500 avant l’ère moderne, dans le palais du rajah de Madura, petite province de l’Inde orientale, une fille vint au monde, dont la naissance fut entourée d’étranges événements et de merveilleux présages.
La soeur du rajah, mère de l’enfant, quelques jours avant sa délivrance, eut un songe dans lequel Vischnou, lui apparaissant dans tout l’éclat de sa splendeur, vint lui révéler les destinées futures de celle qui allait naître.
« Vous appellerez l’enfant Devanaguy (en sanscrit formée par ou pour Dieu), dit-il à la mère, car c’est par elle que les desseins de Dieu doivent s’accomplir. Qu’aucune nourriture animale n’approche jamais de ses lèvres : le riz, le miel et le lait doivent seuls concourir à sa subsistance. Surtout gardez-vous qu’un homme s’unisse à elle par le mariage, il mourrait, et tous ceux qui l’auraient aidé dans cet acte, avant de l’avoir accompli. »La petite fille reçut en naissant le nom de Devanaguy, ainsi qu’il avait été ordonné, et sa mère, craignant de ne pouvoir exécuter les prescriptions de Dieu dans le palais de son frère qui était un méchant homme, l’emporta dans la maison d’un de ses parents du nom de Nanda, seigneur d’un petit village sur les bords du Gange, et célèbre par ses vertus. Son frère, à qui elle annonça qu’elle partait en pèlerinage sur les bords du fleuve sacré, craignant les murmures du peuple, n’osa pas s’opposer à son dessein. Cependant, pour marquer son mauvais vouloir, il ne lui accorda qu’une escorte des plus médiocres, composée de deux éléphants seulement, ce qui eût à peine suffi pour une femme de basse extraction.
Sur le soir, à peine Lakmy s’était-elle mise en marche avec son enfant, qu’une suite, composée de plus de cent éléphants caparaçonnés d’or conduits par des hommes somptueusement vêtus, vint se joindre à elle, et comme la nuit était venue une colonne de feu parut dans les airs pour les diriger au son d’une musique mystérieuse qui semblait venir du ciel.
Et tous ceux qui assistèrent à ce départ merveilleux comprirent que tout cela n’était point ordinaire, et que la mère et l’enfant étaient protégés par le Seigneur.
Le rajah de Madura en conçut une jalousie extraordinaire, et poussé par le prince des Rackchasas, qui voulait traverser les vues de Vischnou, il envoya, par un chemin détourné, des hommes armés pour disperser le cortège et ramener sa sœur dans son palais.
Il lui aurait dit alors : — Voyez, les chemins ne sont point sûrs, et vous ne pouvez espérer de faire sans danger un aussi long voyage ; envoyez un saint ermite à votre place, et il accomplira votre vœu.
Mais à peine les soldats qu’il avait envoyés furent-ils en vue du cortège de Lakmy, qu’éclairés par l’esprit de Dieu, ils se joignirent à lui pour protéger la mère et l’enfant, pendant la route.
Et le rajah entra dans une furieuse colère en apprenant que sa mauvaise action n’avait pu aboutir. La même nuit il sut en songe que Devanaguy devait mettre au monde un fils qui le détrônerait et le châtierait de tous ses crimes.
Il pensa alors à cacher dans son cœur ses noirs projets, et il se dit qu’il parviendrait facilement plus tard à attirer sa nièce à sa cour, en cas que sa sœur ne voulût pas revenir auprès de lui, et qu’il lui serait possible de la faire mourir et d’éviter le sort dont il était menacé.
Pour mieux déguiser ses desseins, il fit partir des exprès chargés de nombreux présents qui devaient être remis à Lakmy pour être offerts à leur parent Nanda.
Le voyage de Lakmy jusqu’aux rives du Gange ne fut qu’une marche triomphale de tous les côtés les populations accouraient en foule sur son passage, se disant entre elles : « – Quelle est cette rannie (reine) qui possède un si beau cortège ; ce doit être la femme du prince le plus puissant de la terre ». Et de toutes parts on lui apportait des fleurs dont on jonchait la route, ainsi que des fruits et des riches présents.
Mais ce qui causait le plus d’étonnement à la foule était la beauté de la jeune Devanaguy qui, quoique âgée de quelques jours à peine, avait déjà la figure sérieuse d’une femme, et semblait comprendre ce qui se passait autour d’elle et l’admiration dont elle était l’objet. Pendant soixante jours que dura le voyage, la colonne de feu, qui cessait d’être visible avec le soleil, reparaissait à la nuit, et ne cessa jamais de diriger le cortège jusqu’à l’arrivée. Et, chose bien extraordinaire, les tigres, les panthères et les éléphants sauvages, loin de s’enfuir épouvantés comme ils ont coutume de le faire aux approches de l’homme, venaient doucement considérer la suite de Lakmy, et leurs rugissements devenaient aussi tendres que le chant des bulbulis, afin de ne pas effrayer l’enfant.
Nanda, ayant appris l’arrivée de sa parente par un messager de Vischnou, vint l’attendre à deux jours de marche de son habitation, suivi de tous ses serviteurs, et dès qu’il aperçût Devanaguy, il la salua du nom de Mère, disant à tous ceux qui s’étonnaient de cette parole :
– Celle-là sera notre mère à tous, puisque d’elle naîtra l’Esprit qui doit nous régénérer.
Enfance de Devanaguy – Mort de sa mère – Elle retourne à Madura
Les premières années de Devanaguy s’écoulèrent en paix dans la maison de Nanda et sans que le tyran de Madura ait fait la moindre tentative pour l’attirer auprès de lui. Il saisissait, au contraire, toutes les occasions de lui envoyer des présents, et de remercier Nanda de l’hospitalité qu’il avait accordée à Lakmy et à sa fille, ce qui faisait croire à tous que la lumière du Seigneur l’avait touché et qu’il était devenu bon.
Cependant la jeune vierge s’élevait au milieu de ses compagnes, les dépassant toutes en sagesse et en beauté.
Nulle mieux qu’elle, quoique âgée de six ans à peine, ne savait veiller aux soins du ménage, filer la laine et le lin, et répandre dans toute la maison la joie et la prospérité. Elle aimait à se retirer dans la solitude, s’abîmant dans la contemplation de Dieu qui répandait sur elle toutes ses bénédictions et lui envoyait souvent des pressentiments célestes de ce qui devait lui arriver.
Un jour qu’elle se trouvait sur les bords du Gange à faire ses ablutions, au milieu d’une foule d’autres femmes venues dans le même but, un oiseau gigantesque vint planer au-dessus d’elle, et descendant doucement, il déposa sur sa tête une couronne de fleurs de lotus. Et tous les assistants furent émerveillés, et ils songèrent que cette enfant était destinée à de grandes choses.
Sur ces entrefaites, Lakmy vint à mourir après une courte maladie, et Devanaguy apprit en songe que sa mère avait vu s’ouvrir devant elle les portes du séjour de Brahma, parce qu’elle avait toujours eu une vie chaste et pure, et qu’il n’était point nécessaire d’accomplir sur sa tombe les cérémonies funéraires d’usage.
Devanaguy, dont le corps était sur la terre, mais dont toutes les pensées étaient au ciel, ne pleura point sa mère, et ne porta pas son deuil, suivant la coutume, car elle regardait la mort, ainsi qu’il est dit dans les livres saints, comme une naissance en l’autre vie.
Ayant appris le malheur qui venait de frapper sa nièce, le tyran de Madura jugea le moment venu de mettre ses perfides projets à exécution; il envoya des ambassadeurs à Nanda avec des nombreux présents en le priant de lui remettre la jeune Devanaguy, dont il était le plus proche parent depuis la mort de sa mère.
Nanda conçut une grande douleur de cette démarche, car il aimait cette enfant à l’égal des siens, et ne pouvait se défendre de pressentiments qui lui faisaient considérer sous le plus sombre aspect l’avenir de Devanaguy à la cour de son oncle. Cependant, comme la demande était juste, il laissa la jeune fille libre de l’accueillir ou de la repousser.
Devanaguy, qui savait que sa destinée l’appelait à Madura, suivit les ambassadeurs envoyés par son oncle, après avoir appelé toutes les bénédictions de Dieu sur la maison qu’elle quittait.
– Souviens-toi, lui dit Nanda, que nous serons heureux de te revoir si le malheur te ramène auprès de nous.
Les pressentiments de son protecteur ne l’avaient point trompé. A peine Devanaguy fut-elle au pouvoir de son oncle, que celui-ci, jetant le masque, la fit enfermer dans une tour dont il fit murer la porte, pour lui enlever toute possibilité d’en sortir.
Mais la vierge n’en fut point chagrine ; il y avait longtemps qu’elle avait reçu du ciel la science de ce qui devait lui arriver, et, pleine de confiance, elle attendait le moment marqué par Dieu pour accomplir ses célestes desseins.
Cependant le tyran de Madura n’était point tranquille ; une famine affreuse désolait ses États, la mort lui avait ravi un par un tous ses enfants, et il vivait dans les craintes continuelles de catastrophes plus sombres encore. Poursuivi par l’idée, qu’autrefois il avait eue en songe, qu’il devait être détrôné par le fils qui naîtrait de Devanaguy, au lieu de se repentir des crimes nombreux qu’il avait commis, et qui l’avaient déjà fait châtier si rudement par le Seigneur, il résolut, pour s’enlever toute crainte sur ce sujet, de faire périr sa nièce. Dans ce but, il fit mêler du poison extrait des plantes les plus dangereuses à l’eau et aux aliments que chaque jour on faisait passer à Devanaguy dans sa prison; mais, chose extraordinaire et qui le remplit d’effroi, la jeune fille non seulement n’en mourut pas, mais encore elle ne sembla point s’en apercevoir.
Il la laissa alors sans nourriture, pensant que la faim serait peut-être plus puissante que le poison.
Il n’en fut rien, et Devanaguy continua à jouir de la plus parfaite santé ; et malgré la surveillance la plus active, il fut impossible de savoir si elle recevait des aliments d’une main mystérieuse ou si l’esprit de Dieu suffisait seul à la nourrir.
Ce que voyant, le tyran de Madura abandonna son intention de la faire mourir et se borna à placer une forte garde autour de sa prison, menaçant ses soldats des supplices les plus affreux si Devanaguy parvenait à tromper leur surveillance et à s’échapper.
Mais ce fut en vain, toutes ces précautions ne devaient pas empêcher la prophétie de Poulastya de s’accomplir.
« Et l’esprit divin de Vischnou traversera les murailles pour se joindre à sa bien-aimée. »
Naissance de Christna – Massacre de tous les enfants mâles nés la même nuit que Christna
Un soir que la vierge priait, une musique céleste vint tout à coup charmer ses oreilles, sa prison s’illumina, et Vischnou lui apparut dans tout l’éclat de sa divine majesté. Devanaguy tomba dans une profonde extase et ayant été obombrée, dit l’expression sanscrite, par l’Esprit de Dieu qui voulait s’incarner, elle conçut.
Tout le temps de sa grossesse s’écoula pour elle dans un perpétuel enchantement ; l’enfant divin procurait à sa mère des jouissances infinies, qui lui faisaient oublier la terre, sa captivité et jusqu’à son existence.
La nuit de l’accouchement de Devanaguy, et comme le nouveau-né jetait son premier vagissement, un vent violent fit une trouée dans les murs de la prison, et la vierge fut conduite ainsi que son fils, par un envoyé de Vischnou, dans une bergerie appartenant à Nanda et qui était située sur le confin du territoire de Madura.
Le nouveau-né fut appelé Christna (en sanscrit sacré).
Les bergers, mis au courant du dépôt qui leur était confié, se prosternèrent devant l’enfant et l’adorèrent.
La même nuit, Nanda connut, par un songe inspiré par Dieu, ce qui venait d’arriver, et il se mit en marche avec ses serviteurs et plusieurs autres saints personnages pour aller chercher Devanaguy et son fils, et les soustraire aux embûches du tyran de Madura.
Ce dernier, en apprenant l’accouchement et la fuite merveilleuse de sa nièce, entra dans une rage indescriptible; au lieu de comprendre qu’il était inutile de lutter avec le Seigneur et de demander grâce, il résolut de poursuivre par tous les moyens possibles le fils de Devanaguy, et de le faire mettre à mort, croyant éviter par cela le sort dont il était menacé. Ayant eu un nouveau rêve qui l’avertissait d’une manière plus précise encore du châtiment qui l’attendait « il ordonna le massacre, dans tous ses États, des enfants du sexe masculin nés pendant la nuit ou Christna était venu au monde, » pensant ainsi atteindre sûrement celui qui, dans sa pensée, devait plus tard le renverser du trône.
Guidée sans doute par l’inspiration perfide d’un rackchasas, qui voulait tenter de traverser les desseins de Vischnou, une troupe de soldats arriva à la bergerie de Nanda, et, bien que ce dernier ne fût pas encore arrivé, les serviteurs allaient s’armer pour défendre Devanaguy et son fils, quand tout à coup, ô prodige! l’enfant, que sa mère allaitait, se mit à grandir subitement; en quelques secondes, il eut atteint la taille d’un enfant de dix ans, et courut s’amuser au milieu d’un troupeau de brebis.
Les soldats passèrent auprès de lui sans se douter de rien, et ne trouvant dans la ferme aucun enfant de l’âge de celui qu’ils cherchaient, ils s’en retournèrent à la ville, et leur insuccès leur faisait craindre la fureur de celui qui les avait envoyés.
Peu de temps après, Nanda arriva avec toute sa troupe et son premier soin fut de se prosterner avec les saints personnages qui l’accompagnaient devant la vierge et son divin enfant. Comme il ne les trouvait pas en sûreté dans ce lieu, il les emmena avec lui sur les bords du Gange, et c’est ainsi que Devanaguy put revoir les lieux où s’était écoulée son enfance.
Nous ne transcrirons point ici les nombreux récits qui ont trait aux premières années de Christna ; elles se passèrent au milieu de dangers sans nombre, suscités par ceux qui avaient intérêt à sa mort, mais il sortit toujours victorieux de cette lutte soit avec les hommes, soit avec les démons.
L’imagination des poètes, qui s’est plue à s’exercer sur toutes ces choses, les a entourées de tels miracles, de tels événements merveilleux, qu’une douzaine de volumes suffiraient à peine à les raconter.
Il est cependant un fait de l’homme-Dieu que nous ne pouvons passer sous silence, car les Jésuites, dans l’Inde, s’en sont servis et s’en servent tous les jours pour soutenir que le Christna fut de mœurs dissolues, et donna de nombreux exemples d’impureté.
Un jour, Christna, se promenant sur les bords du Gange, aperçut une cinquantaine de jeunes filles qui s’étaient mises complètement nues pour faire leurs ablutions, et quelques- unes d’elles, en cet état, riaient et folâtraient, sans s’inquiéter si elles ne pouvaient pas être vues par les passants.
L’enfant leur en fit des remontrances, leur disant qu’il n’était point digne de se montrer ainsi sans voiles ; elles se mirent à rire et à lui jeter de l’eau à la figure.
Ce que voyant Christna, d’un seul geste il envoya au sommet d’un tamarinier tous leurs pagnes, épars sur le sable, de façon qu’il leur fut impossible de se vêtir quand elles sortirent de l’eau.
Comprenant alors leur faute, les jeunes filles implorèrent un pardon, qui leur fut accordé moyennant la promesse qu’elles firent de conserver dorénavant un voile quand elles viendraient faire leurs ablutions au fleuve sacré.
Les Jésuites se sont emparés de cette légende, la racontant à leur façon, et soutenant que Christna n’avait ravi les pagnes de ces jeunes filles que pour les voir mieux à son aise dans leur nudité.
Cette explication qu’ils donnent est dans leur rôle, et elle ne peut nous surprendre ; ne pouvant admettre Christna, ils le combattent avec leurs armes habituelles… et on sait s’ils sont habiles à changer les textes ou à y voir ce que nul n’a jamais pu y trouver.
Ne les avons-nous pas vus tenter d’escamoter certains chapitres de l’histoire moderne ?… Pourquoi s’étonner, si c’est le même esprit qui préside à leurs missions d’Orient.
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Extrait de La Bible dans l’Inde. Vie de Iezeus Christna de Louis Jacolliot, A. Lacroix, Verboeckhoven & Cie. Éditeurs, Paris, pp. 267-276.
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Illustrations:
– Statue de Lakshmi : http://fr.123rf.com/images-libres-de-droits/
– Statue de Christna et Rahda : http://fr.123rf.com/images-libres-de-droits/
– Christna : https://mythologica.fr/hindou/krishna.htm
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