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Parcours des anciens initiés de l’Inde

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« O vous tous de Paris, de Padoue, de Montpellier, de Salerne, de Vienne et de Leipzig ! vous n’êtes pas des instructeurs de la vérité, mais des confesseurs de l’erreur. Votre philosophie est un mensonge. Si vous voulez savoir ce qu’est réellement la MAGIE, cherchez-le dans l’Apocalypse de saint Jean… Puisque vous ne pouvez pas prouver vous-mêmes vos enseignements au moyen de la Bible et de la Révélation, mettez un terme à vos farces. La Bible est la clé et le véritable interprète. Saint Jean, de même que Moïse, Elie, Enoch, David, Salomon, Daniel, Jérémie et tous les autres prophètes, était un magicien, un cabaliste et un devin. Si aujourd’hui un de ceux que je viens d’énumérer, ou même eux tous, étaient encore de ce monde, je ne doute pas que vous en feriez un exemple dans votre infâme abattoir ; vous les immoleriez sur place, et si cela vous était possible, le Créateur de toutes choses aussi !!! » Paracelse (1493 – 1541), médecin, alchimiste.

Délimitons bien, pour arriver à la plus grande clarté possible dans cette exposition, les attributs des différentes classes d’initiés.
Il résulte des études que nous venons de faire :
1. Que les initiés du premier degré, étaient soumis à un traitement qui avait pour but de comprimer leur volonté et leur intelligence, et par des jeûnes, des macérations, des privations de toutes espèces, des exercices violents dans le même cercle, de changer pour ainsi dire la direction de leurs forces physiologiques. Celte classe de brahmes, ne s’élevait jamais au-dessus des manifestations extérieures de la puissance occulte ; Lire la suite

Les initiés des temps anciens

vignette« Souviens-toi, mon fils, disaient les brahmes indous au néophyte, qu’il n’y a qu’un seul Dieu, maître souverain et principe de toutes choses, et que tout brahme doit l’adorer en secret. Mais sache aussi que c’est un mystère qui ne doit jamais être révélé au stupide vulgaire. Si tu le faisais, il t’arriverait de grands malheurs. »

Ce n’est pas dans les ouvrages religieux de l’antiquité, tels que les Védas, le Zend-Avesta, la Bible, qu’il faut aller chercher l’expression exacte des croyances élevées de leur époque. Écrits pour être lus, ou plutôt chantés dans les temples, aux jours de grandes fêtes, ces Livres de la loi, conçus dans un but de domination sacerdotale, n’avaient point mission de livrer au vulgaire, le secret des sciences, dont les prêtres et les initiés occupaient leurs loisirs.
« Souviens-toi, mon fils, disaient les brahmes indous au néophyte, qu’il n’y a qu’un seul Dieu, maître souverain et principe de toutes choses, et que tout brahme doit l’adorer en secret. Mais sache aussi que c’est un mystère qui ne doit jamais être révélé au stupide vulgaire. Si tu le faisais, il t’arriverait de grands malheurs. »
La même prohibition se montre à chaque pas dans Manou.
«  La Sainte Syllabe primitive, composée de trois lettres A – U – M, dans laquelle la Trinité védique est comprise, doit être gardée secrète... »
(Manou, liv. XI, sloca 205.)
Ces trois lettres symbolisaient tous les secrets de l’initiation aux sciences occultes. Lire la suite

Paracelse et les recettes de bonne femme – suite

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« A vous tous cœurs souffrants, malades et brisés, qui avez besoin d’amour, et qu’on n’aime pas en ce monde mauvais.
À vous exilés qui voyagez sur la terre sans y trouver une patrie, et qui pleurez en regardant le ciel. »
Alphonse-Louis Constant (1810-1875)

4è extrait :

Revenons aux Sabbats. Ces assemblées, véritables États provinciaux de la sorcellerie, n’avaient point d’époques fixes et ne se tenaient pas toujours dans le même lieu, afin d’échapper aux poursuites de leurs ennemis. Les adeptes furent longtemps rares dans les villes et en redoutaient même la proximité mais on en trouvait partout dans les campagnes. Chaque bourgade, chaque village possédait son devin ou sa sorcière, souvent les deux à la fois, tenant école et boutique de remèdes ou de maléfices toujours prêts à l’heure du besoin. C’est par la médecine, science secourable, qu’ils possédaient la confiance c’est par le secret usage des poisons qu’ils se faisaient redouter, c’est par leurs prétentions à la connaissance des choses cachées qu’ils gardaient leur prestige. Lire la suite