Archives mensuelles : mai 2015

1789, l’œuvre du peuple ?

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« Il y a deux histoires, l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où se trouvent les véritables causes des événements. » Honoré de Balzac(1799-1850), homme de lettres français.

La Révolution… française a fait couler tant d’encre, noirci tant de papiers, passionné tant d’esprits et soulevé tant de débats… Tout a été dit ? Plus rien à ajouter ? Tout a été transmis ? Si l’idée de la Révolution française semble acquise par une large majorité de l’opinion, il existe toujours à droite un courant souverainiste qui la rejette et à gauche une frange d’irréductibles qui la caractérisent de révolution bourgeoise (*). Sans remonter trop loin dans le temps, la situation économique et sociale de ces vingt dernières années, plaide pour cette thèse, mais c’est une autre histoire que nous n’abordons pas ici dans les lignes qui viennent.
Il s’agit pour notre part de contribuer à la compréhension de cette révolution dont les effets continuent encore à résonner. Il y a un an les éditions Kontre Kulture ont réédité un petit fascicule de Maurice Talmeyr (1850-1931) intitulé La Franc-maçonnerie et la révolution française au sein d’une collection dirigée par Alain Soral. Bien sûr que cette parution n’a pas été un événement éditorial parisien et encore moins national, ce fascicule ne figure pas sur les rayons des grands distributeurs ou des libraires de l’hexagone et pour cause. Maurice Talmeyr était un homme de lettres épaulé à ses débuts par Victor Hugo qui l’aida à trouver sa place dans le milieu littéraire parisien de la fin du XIXe siècle. Lire la suite

Jean-Pierre Malet, un génie dédoublé


Pour éviter de réinventer la poudre (chère à notre regretté disparu Brassens) je reprends la présentation du site L’observatoire du réel sur Jean-Pierre Malet qui signe Jean-Pierre Garnier Malet les ouvrages  [1] écrits avec son épouse. Voici donc cette présentation :

« Passionné de théâtre et de cinéma le jeune Jean-Pierre Malet suit un cursus de physique, contraint et forcé par son père, militaire, qui ne veut pas qu’il s’oriente vers ces disciplines. Mais, Jean-Pierre veut aller vite et choisi ses certificats de mécanique des fluides de sorte qu’il en passe le plus possible, le plus vite possible. Mais voilà, dès la première année, il passe ces certificats dans le désordre. Pour accéder en année supérieure, il faut une dérogation mais que seul peut octroyer le Président de la République. Son professeur de physique introduit cette demande de dérogation, car il veut conserver le jeune Malet dans son laboratoire.
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