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Les fakirs – suite

vignette« Les jouissances temporelles passent comme un songe; la beauté se flétrit comme une fleur; la vie la plus longue disparaît comme un éclair; notre existence est comparable à une de ces bulles qui se forment sur la Surface de l’eau. » Sagesse indienne

Il fut exact au rendez-vous.

Nous recommençâmes la même série d’expériences, qui réussirent aussi bien que la veille.

Mon émotion première, parfaitement compréhensible dans le milieu où elle s’était produite, avait disparu ; mais je n’avais pas fait un seul pas vers les croyances au merveilleux et aux évocations. Je me bornai à formuler en moi-même cette supposition:

« Si ce n’est pas charlatanisme pur, influence magnétique ou hallucination, qui doivent surtout être regardés comme les causes de ces faits…, peut-être y-a-t-il là une force naturelle dont les lois sont encore inconnues, qui permet à celui qui la possède d’agir sur des objets inanimés et de traduire votre pensée comme le télégraphe qui met en communication deux volontés sur deux points opposés du globe. » Lire la suite

Les fakirs

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« De même que l’âme est enfermée dans le corps ;
« Que l’amande est cachée par son enveloppe ;
« Que les nuages voilent le soleil ;
« Que les vêtements dérobent la vue du corps;
« Que l’œuf est comprimé par sa coque ;
« Et que le germe se repose dans l’intérieur de la graine,
« De même la loi sacrée, a son corps, son enveloppe, ses
nuages, ses vêtements, sa coque, qui la dérobent à la connaissance
de la foule.
« Tout ce qui a été, tout ce qui est, tout ce qui sera, tout ce qui a été dit, se trouve dans les védas. Mais les védas n’expliquent pas les védas, et ils ne peuvent être compris, que quand la main du gourou les a dépouillés de leurs vêtements, a dissipé les nuages qui voilent leur céleste lumière. »
Agrouchada-Parikchai
(compendium philosophique des spirites indous).


Juste un mot sur les fakirs avant de laisser la parole à notre auteur indianiste Louis Jacolliot qui présente le parcours et la vie d’un brahmane de la naissance à la mort dans la première partie de l’ouvrage dont nous avons extrait les passages ci-dessous. Les fakirs sont dans la tradition des brahmanes les initiés du premier degré « après avoir passé vingt ans de leur vie, macérant leur corps par le jeune et les privations de toute nature, assouplissant son intelligence par les prières, les invocations et les sacrifices» mais qui ne seront pas initiés du second degré. Il faut vingt ans pour passer d’un degré à un autre quand on réussit, et il y en a trois sans parler des vingt ans après.
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