« A vous tous cœurs souffrants, malades et brisés, qui avez besoin d’amour, et qu’on n’aime pas en ce monde mauvais.
À vous exilés qui voyagez sur la terre sans y trouver une patrie, et qui pleurez en regardant le ciel. »
Alphonse-Louis Constant (1810-1875)
Présenter Paracelse pour un non-initié est une gageure, aussi nous ne risquons pas le ricanement en entreprenant cette tâche réservée aux initiés. Nous nous contentons de reproduire quelques textes sur ce grand personnage qui a provoqué tant de controverses : estimes et condamnations de son époque et au-delà.
Ces extraits qui suivent sont rassemblés en une sorte de compilation sans critère, au gré simplement de la documentation accessible et exploitable [1].
Pour commencer nous laissons la parole à Éliphas Lévi (1810-1875), un spécialiste grande figure de l’ésotérisme, non moins original et décrié par ses frères de foi catholique pour avoir publié un pamphlet jugé hérétique, blasphématoire… L’ouvrage fut saisi, l’auteur arrêté puis mis en prison, etc. Alphonse-Louis Constant alias Éliphas Lévi – son hiéronyme qui est la traduction en hébreu de son nom – continue son chemin : ayant rompu avec l’Église mais pas avec ses amis de foi, il plongeait dans l’étude de l’ésotérisme dont la magie ; initié pour un temps chez les francs-maçons il les quitta peu de temps après ; ayant la fibre anarchiste il était aussi révolutionnaire pour quelque temps avant de s’en éloigner après le soulèvement de 1948. Il l’a échappé belle : on a fusillé un individu en le prenant pour A-L Constant. Lire la suite