Dans cette interview, le sénateur interpelle le pouvoir qui refuse toujours d’écouter les citoyens rassemblés au sein des associations diverses (familles de victimes, pilotes, scientifiques…) qui réclament une nouvelle enquête sur le 11 septembre. Pour commencer, il propose que cette enquête scientifique soit soumise au vote des citoyens dans des États (24 au total) qui peuvent organiser des référendum sans se référer au gouvernement fédéral , puisque la voie du Congrès ne peut pas être envisagée pour des raisons évidentes de politiques et d’intérêts personnels des élus. Mais les choses peuvent changer quand ils voient que leurs intérêts sont menacés.
Contrairement à ce qu’on peut laisser entendre, Mike Gravel compte sur la maturité des citoyens états-uniens qui peuvent accepter le résultat de l’enquête, quel que soit le scandale, « peu importe où elle mène ».

C’est une question de « survie de la démocratie », de crédibilité des États-Unis vis-à-vis du monde entier : trois guerres ont eu lieu depuis le 11 septembre qui a servi de prétexte : la guerre faite à l’Afghanistan, à l’Irak et la guerre contre le terrorisme qui n’en est pas une puisque c’est simplement un concept permettant aux États-Unis de faire la loi. L’idée du sénateur Mike Gravel consiste aussi à ancrer cette consultation populaire aux élections présidentielles de 2012.

D’après lui, en agissant ainsi on aura une chance d’obtenir quelque chose alors que si on ne fait rien on est sûr que rien n’arrivera. Il rappelle aussi en passant qu’il n’y a pas eu d’enquête criminelle sur le 11 septembre. « Toute personne sensée, toute personne raisonnable, qui regarde les preuves apportées par des citoyens à la recherche de la vérité…. doit conclure qu’il faut faire quelque chose, qu’une véritable enquête doit avoir lieu »

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