Toulouse, place du Capitole, mardi 10 février, 15 heures.

popoLa foule. Des banderoles. De la musique mais pas de sono assourdissante.
L’itinéraire : Le cortège démarre en quittant la place du Capitole pour s’engager dans la rue latérale avant de continuer sur la rue d’Alsace-Lorraine en direction du Palais de Justice, le Grand Rond, Allée François Verdier, rue de Metz, rue d’Alsace-Lorraine puis le Capitole. Une boucle en deux heures.
La foule, inoffensive, est composée pour une moitié de jeunes. Autrement dit, enseignants, chercheurs et étudiants étaient main dans la main pour dire non à la réforme des universités.

En marge de la manif, des organisations politiques (le NPA, le Parti de Gauche, PCF, Alternative libertaire…) distribuaient leurs tracts aux passants.
Reportage en photos
Si des banderoles relevant des organisations syndicales (Sud-Éducation, Snes-Sup, CGT…) ou des collectifs couvraient le ciel, il y avait aussi beaucoup de pancartes individuelles sur lesquelles on pouvait lire des slogans aussi riches que variés tels que : « Hegel tant que tu peux », « État en faillite-liquidation – Personnel à céder », « Stop aux mensonges présidentiels », « Hé.. du…con Darcos », « Éducation, j’écris ton nom », « Sauvons la Princesse de Clèves », « Un roi sans lettres est comme un âne couronné », « IUT budget soldé », « Nicolas m’a tuer », « Qui peut évaluer un médecin ? Un juge ? Un chercheur ? Sarkozy, pardi. », « Chercheurs insultés, Étudiants menacés », « Ouvrez des écoles vous fermerez des prisons – V. Hugo », etc. etc.

Un petit passage pluvieux vers la mi-temps n’a pas dissipé la foule. Ils étaient combien ? Dans les 10.000, une estimation tout à fait personnelle. À propos, les CRS et autres forces de l’ordre étaient très discrètes, on les voyait au détour dans une rue latérale bien loin du cortège. Les étudiants de Toulouse le Mirail se faisaient remarquer par l’animation musicale et artistique : un groupe de percussionnistes soutenait le cortège tout le long de la manif, et un autre groupe mimait, dansait et courait par moments sur fond de percussion à la brésilienne.

Une manif réussie et vivante dans la ville rose.