Lehel Ràcz, un Hongrois fasciné par l’expérience des îliens de Trobriand, a séjourné quelque temps en Papouasie Nouvelle-Guinée. Pour lui, le système d’échanges et de don des autochtones a 2000 ans d’avance sur le nôtre…
Lehel Ràcz a vécu en France de 1956 à 1987. Quarante ans après avoir visionné un film sur l’île de Trobriand dans le cadre des projections de « Connaissance du monde », quarante ans après avoir ardemment rêvé aux modalités d’existence de ce peuple, il part y faire un séjour qui le marque pour toujours.
Les Trobriandais vivent en bonne intelligence avec les « esprits » (ces « mondes parallèles »). « On est à côté d’une réalité dont on s’exclut nous-mêmes, dit-il en conclusion de l’interview. Il faudrait d’ailleurs qu’on y revienne parce qu’on perd ainsi l’essentiel, peut-être la plus belle partie de la vie ».
Les Îliens de cette région du nord-est de l’Australie ne travaillent que deux heures par jour (avis aux syndicats !). Leur production est essentiellement donnée et, comme tout le monde donne, tout le monde vit dans l´abondance.
Aujourd’hui, M. Ràcz vit près du lac Balaton en Hongrie, son pays d’origine, où il construit des maisons écologiques et commercialise un produit à base de blé germé, le Manna-Rax, qui contient des vitamines, des oligoéléments et plus de quatre-vingts enzymes : un vrai produit de survie.
L´île dont il parle est Kiriwina de l´archipel Trobriand, en Papouasie Nouvelle Guinée.
Cette île a été étudiée par l´ethnologue anglais d´origine polonaise Bronislaw Malinowski, qui s´est en particulier intéressé au système d´échange Kula.
Selon l´ethnologue Jacques Villeminot, les Trobriandais sont « les hommes les plus heureux de la Terre ». Un documentaire de l´INA.
Sources :
http://www.ouvertures.net/portail/l_theme.asp?cat_id=4