Archives mensuelles : novembre 2016

Transfiguration de Christna – Ses disciples lui donnent le nom de Iezeus (la pure essence)

vignette« Quelques services que l’on rende aux esprits pervers, le bien qu’on leur fait ressemble à des caractères écrits sur l’eau, qui s’effacent à mesure qu’on les trace. Mais le bien doit être accompli pour le bien, car ce n’est point sur la terre que l’on doit attendre sa récompense. » Maxime  de Christna

Afin de rendre la lecture plus fluide, nous insérons au début de chaque article des liens de cette série inédite d’une vingtaine d’extraits de plusieurs ouvrages sur l’origine du christianisme et ses rapports avec les anciennes religions de l’Inde, bref une comparaison de la Bible avec les anciens textes sanscrits. C’était l’oeuvre de Louis Jacolliot (1837 – 1890), magistrat français aux Indes au temps de la colonisation.

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Or, un jour que le tyran de Madura avait envoyé une nombreuse armée contre Christna et ses disciples, ces derniers, saisis de frayeur, voulurent se soustraire par la fuite au danger qui les menaçait.
La foi d’Ardjouna lui-même paraissait ébranlée. Christna, qui priait à quelques pas de là, ayant entendu leurs plaintes, s’avança au milieu d’eux, et leur dit :
« Pourquoi une peur insensée s’empare-t-elle de vos esprits ? Ignorez-vous donc quel est celui qui est avec vous? »
Et alors, abandonnant la forme mortelle, il parut à leurs yeux dans tout l’éclat de sa majesté divine et le front environné d’une telle lumière, qu’Ardjouna et ses compagnons, n’en pouvant supporter la vue, se jetèrent le visage dans la poussière, et prièrent le Seigneur de leur pardonner leur indigne faiblesse. Lire la suite

Christna commence à prêcher la loi nouvelle… Ses disciples… Ardjouna… Conversion de Sarawasta

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« L’honnête homme doit tomber sous les coups des méchants, comme l’arbre sandal, qui, lorsqu’on l’abat, parfume la hache qui l’a frappé. » Christna

Afin de rendre la lecture plus fluide, nous insérons au début de chaque article des liens de cette série inédite d’une vingtaine d’extraits de plusieurs ouvrages sur l’origine du christianisme et ses rapports avec les anciennes religions de l’Inde, bref une comparaison de la Bible avec les anciens textes sanscrits. C’était l’oeuvre de Louis Jacolliot (1837 – 1890), magistrat français aux Indes au temps de la colonisation.

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A peine âgé de seize ans, Christna quitta sa mère et son parent Nanda, et il se mit à parcourir l’Inde en prêchant la doctrine nouvelle.
Dans cette seconde partie de sa vie, la poésie indoue le représente comme luttant sans cesse contre l’esprit pervers, non-seulement du peuple, mais encore des princes; il surmonte des dangers extraordinaires , lutte à lui seul contre des armées entières envoyées pour le tuer, sème les miracles sous ses pas, ressuscitant les morts, guérissant les lépreux, rendant l’ouïe aux sourds et la vue aux aveugles, partout soutenant le faible contre le fort, l’opprimé contre le puissant et déclarant hautement à tous qu’il est la seconde personne de la trinité, c’est-à-dire Vischnou, venu sur la terre pour racheter l’homme de la faute originelle, chasser l’esprit mauvais et ramener le règne du bien. Lire la suite

Naissance de la vierge Devanaguy – Naissance de Christna

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« De ce que l’Europe ne comprend pas nos mystères, qui ne sont la plupart du temps que des symboles mnémo-techniques d‘astronomie, il ne faudrait pas qu’elle prit son ignorance pour un argument de la nôtre. » Brahma Tamasatchari, Discours à l’Institut de Trichnopoli.

Afin de rendre la lecture plus fluide, nous insérons au début de chaque article des liens de cette série inédite d’une vingtaine d’extraits de plusieurs ouvrages sur l’origine du christianisme et ses rapports avec les anciennes religions de l’Inde, bref une comparaison de la Bible avec les anciens textes sanscrits. C’était l’oeuvre de Louis Jacolliot (1837 – 1890), magistrat français aux Indes au temps de la colonisation.

  • Une preuve mathématique
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    Naissance de la vierge Devanaguy d’après la Bagaveda-Gita et  les traditions brahmaniques

    Nous voici arrivé à cette merveilleuse incarnation indoue, la première en date parmi toutes les incarnations religieuses du globe, la première également qui soit venue rappeler aux hommes les vérités immortelles déposées par Dieu dans la conscience humaine, et que les luttes du despotisme et de l’intolérance parviennent trop souvent à voiler.
    Nous allons raconter simplement, d’après les autorités indoues les plus incontestables, la vie de la vierge Devanaguy et celle de son divin fils, en réservant pour plus tard tout commentaire et toute comparaison.
    Environ l’an 3500 avant l’ère moderne, dans le palais du rajah de Madura, petite province de l’Inde orientale, une fille vint au monde, dont la naissance fut entourée d’étranges événements et de merveilleux présages.
    La soeur du rajah, mère de l’enfant, quelques jours avant sa délivrance, eut un songe dans lequel Vischnou, lui apparaissant dans tout l’éclat de sa splendeur, vint lui révéler les destinées futures de celle qui allait naître.
    « Vous appellerez l’enfant Devanaguy (en sanscrit formée par ou pour Dieu), dit-il à la mère, car c’est par elle que les desseins de Dieu doivent s’accomplir. Qu’aucune nourriture animale n’approche jamais de ses lèvres : le riz, le miel et le lait doivent seuls concourir à sa subsistance. Surtout gardez-vous qu’un homme s’unisse à elle par le mariage, il mourrait, et tous ceux qui l’auraient aidé dans cet acte, avant de l’avoir accompli. » Lire la suite

    Le déluge d’après le Maha-Baharata et les traditions brahmaniques

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    « Toutes les créatures qui m’ont offensé seront détruites dans sept jours, mais toi tu seras sauvé dans un vaisseau miraculeusement construit ; prends par conséquent… avec sept saints hommes , vos femmes respectives, et des couples de toutes espèces d’animaux, et entrez sans crainte dans l’arche ; tu connaîtras alors Dieu face à face, et tu auras réponse à toutes tes questions » Bhagavata Puruna

    Afin de rendre la lecture plus fluide, nous insérons au début de chaque article des liens de cette série inédite d’une vingtaine d’extraits de plusieurs ouvrages sur l’origine du christianisme et ses rapports avec les anciennes religions de l’Inde, bref une comparaison de la Bible avec les anciens textes sanscrits. C’était l’oeuvre de Louis Jacolliot (1837 – 1890), magistrat français aux Indes au temps de la colonisation.

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    Ici nous n’avons que l’embarras du choix; il n’est pas un livre de l’Inde ancienne, traité de théologie ou poème, qui ne tienne à donner sa version sur le grand cataclysme dont tous les peuples ont gardé le souvenir.
    Voici un abrégé du récit des Védas sur cet événement :
    « Suivant la prédiction du Seigneur, la terre se peupla, et les fils d’Adima et d’Héva devinrent bientôt si nombreux et si mauvais qu’ils ne purent plus s’accorder entre eux. Ils oublièrent Dieu et ses promesses, et finirent par le lasser du bruit de leurs sanglantes querelles. Lire la suite