Archives pour la catégorie Extraits d’ouvrages anciens

Paracelse & les recettes de bonne femme.

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« A vous tous cœurs souffrants, malades et brisés, qui avez besoin d’amour, et qu’on n’aime pas en ce monde mauvais.
À vous exilés qui voyagez sur la terre sans y trouver une patrie, et qui pleurez en regardant le ciel. »
Alphonse-Louis Constant (1810-1875)

Présenter Paracelse pour un non-initié est une gageure, aussi nous ne risquons pas le ricanement en entreprenant cette tâche réservée aux initiés. Nous nous contentons de reproduire quelques textes sur ce grand personnage qui a provoqué tant de controverses : estimes et condamnations de son époque et au-delà.
Ces extraits qui suivent sont rassemblés en une sorte de compilation sans critère, au gré simplement de la documentation accessible et exploitable [1].

Pour commencer nous laissons la parole à Éliphas Lévi (1810-1875), un spécialiste grande figure de l’ésotérisme, non moins original et décrié par ses frères de foi catholique pour avoir publié un pamphlet jugé hérétique, blasphématoire… L’ouvrage fut saisi, l’auteur arrêté puis mis en prison, etc. Alphonse-Louis Constant alias Éliphas Lévi – son hiéronyme qui est la traduction en hébreu de son nom – continue son chemin : ayant rompu avec l’Église mais pas avec ses amis de foi, il plongeait dans l’étude de l’ésotérisme dont la magie ; initié pour un temps chez les francs-maçons il les quitta peu de temps après ; ayant la fibre anarchiste il était aussi révolutionnaire pour quelque temps avant de s’en éloigner après le soulèvement de 1948. Il l’a échappé belle : on a fusillé un individu en le prenant pour A-L Constant. Lire la suite

1789, l’œuvre du peuple ? suite

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« Il y a deux histoires, l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où se trouvent les véritables causes des événements. » Honoré de Balzac (1799-1850), homme de lettres français.

Témoins Oculaires

Dans toute la France à la fois, des observateurs clairvoyants ont discerné, au début de 1789, les menées des hommes de loi :
« Depuis deux mois, écrit au Premier Ministre Necker le marquis de Fodoas, commandant militaire de l’Armagnac, les juges inférieurs, les avocats dont toutes les villes et campagnes fourmillent, en vue de se faire élire aux États-Généraux, se sont mis après les gens du Tiers-État, sous prétexte de les soutenir et d’aider leur ignorance. Ils se sont efforcés de leur persuader qu’aux États-Généraux ils seraient les maîtres à eux seuls de régler toutes les affaires du Royaume, que le Tiers en choisissant ses députés parmi les gens de robe, aurait le droit et la force de primer, d’abolir la Noblesse, de détruire tous ses droits et privilèges, qu’elle ne serait plus, héréditaire… ; que si le peuple les députait, ils feraient accorder au Tiers-État tout ce qu’il voudrait, parce que les curés, gens du Tiers, étant convenus de se détacher du Haut Clergé, et de s’unir à eux, la Noblesse et le Clergé unis ensemble ne feraient qu’une voix contre deux du Tiers… Lire la suite

1789, l’œuvre du peuple ?

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« Il y a deux histoires, l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où se trouvent les véritables causes des événements. » Honoré de Balzac(1799-1850), homme de lettres français.

La Révolution… française a fait couler tant d’encre, noirci tant de papiers, passionné tant d’esprits et soulevé tant de débats… Tout a été dit ? Plus rien à ajouter ? Tout a été transmis ? Si l’idée de la Révolution française semble acquise par une large majorité de l’opinion, il existe toujours à droite un courant souverainiste qui la rejette et à gauche une frange d’irréductibles qui la caractérisent de révolution bourgeoise (*). Sans remonter trop loin dans le temps, la situation économique et sociale de ces vingt dernières années, plaide pour cette thèse, mais c’est une autre histoire que nous n’abordons pas ici dans les lignes qui viennent.
Il s’agit pour notre part de contribuer à la compréhension de cette révolution dont les effets continuent encore à résonner. Il y a un an les éditions Kontre Kulture ont réédité un petit fascicule de Maurice Talmeyr (1850-1931) intitulé La Franc-maçonnerie et la révolution française au sein d’une collection dirigée par Alain Soral. Bien sûr que cette parution n’a pas été un événement éditorial parisien et encore moins national, ce fascicule ne figure pas sur les rayons des grands distributeurs ou des libraires de l’hexagone et pour cause. Maurice Talmeyr était un homme de lettres épaulé à ses débuts par Victor Hugo qui l’aida à trouver sa place dans le milieu littéraire parisien de la fin du XIXe siècle. Lire la suite

Les mystères des pyramides – 5e et dernier épisode

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« Ô Égypte, un temps viendra où, au lieu d’une religion pure et d’un culte intelligent, tu n’auras plus que des fables ridicules, incroyables à la postérité, et il ne te restera plus que des mots gravés sur la pierre, muets et presque indéchiffrables monuments de ton antique piété ! »

En achevant ces paroles, le Pastophore a conduit le postulant au fond de la galerie des Arcanes, et lui ouvre une porte donnant accès sous une nouvelle voûte, étroite et longue, a l’extrémité de laquelle rugit une fournaise ardente.
Devant cette terrible vision, le postulant frémit. « Où vais-je ?… » se demande-t-il à demi-voix. « C’est un péril sans issue… c’est la mort! » Lire la suite

Les mystères des pyramides – 4e épisode

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« Souviens-toi, fils de la Terre, que les choses terrestres durent peu de temps, et que les plus hautes puissances sont fauchées comme l’herbe des champs. »

ARCANE XI. LETTRE Caïtha. (C – K). NOMBRE 20.
C, K = 20 exprime, dans le Monde divin, le Principe de toute force, spirituelle ou matérielle. Dans le Monde intellectuel, la Force morale. Dans le Monde physique, la Force organique.
L’arcane XI est figuré par l’image d’une jeune fille qui ferme avec ses mains, sans efforts, la gueule d’un lion. C’est l’emblème de la force que communiquent la foi en soi-même et l’innocence de la vie.
Souviens-toi, fils de la Terre, que, pour pouvoir, il faut croire que l’on peut. Avance avec foi l’obstacle est un fantôme. Pour devenir fort, il faut imposer silence aux faiblesses du cœur; il faut étudier le devoir, qui est la règle du droit, et pratiquer la justice comme si on l’aimait.

ARCANE XII. LETTRE Luzain (L). NOMBRE 30.
L = 30 exprime, dans le Monde divin, la Loi révélée. Dans le Monde intellectuel, l’enseignement du Devoir. Dans le Monde physique, le Sacrifice.
L’arcane XII est figuré par un homme pendu par un pied à une potence qui repose sur deux arbres ayant chacun six branches coupées. Les mains de cet homme sont liées derrière le dos, et le pli de ses bras forme la base d’un triangle renversé dont sa tête est le sommet. C’est le signe de la mort violente, subie par un funeste accident, ou pour l’expiation d’un crime, ou acceptée par un héroïque dévouement à la Vérité et à la Justice.
Les douze branches coupées figurent l’extinction de la vie, la destruction des douze maisons de l’Horoscope. Le triangle à sommet renversé symbolise une catastrophe. Lire la suite

Les mystères des pyramides – 3e épisode

vignetteLes arcanes

Alors, passant en revue tour à tour les vingt-deux tableaux de la galerie; le postulant recevait du Pastophore l’enseignement qu’on va lire.
La Science de la Volonté, principe de toute Sagesse et source de toute Puissance, est contenue en vingt-deux Arcanes ou hiéroglyphes symboliques, dont chaque attribut voile un sens, et dont l’ensemble compose une Doctrine absolue, qui se résume dans la mémoire par sa correspondance avec les Lettres de la Langue sacrée et avec les Nombres qui se lient à ces Lettres.
Chaque Lettre et chaque Arcane, quand le regard les contemple ou que la parole les profère, exprime une réalité du Monde divin, du Monde intellectuel et du Monde physique.
Chaque arcane, rendu visible et tangible par une de ces peintures, est la formule d’une loi de l’activité humaine dans son rapport avec les forces spirituelles et les forces matérielles dont la combinaison produit les phénomènes de la vie.

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Les mystères des pyramides – 2è épisode

vignetteL’initiation

« Tourne ta face vers le Soleil de Justice, et la science du vrai te sera donnée. Garde le silence sur tes desseins, afin de ne point les livrer à la contradiction des hommes. »

Le Sphinx de Giseh, dit l’auteur du Traité des mystères servait d’entrée aux souterrains sacrés dans lesquels étaient subies les épreuves du Magisme. Cette entrée, obstruée de nos jours par les sables et par des décombres, se dessine encore entre les jambes antérieures du colosse accroupi. Elle était fermée, autrefois, par une porte de bronze, dont le ressort secret n’était connu que des Mages, elle avait pour garde le respect public, et une sorte de crainte religieuse maintenait mieux son inviolabilité que n’eût pu le faire une protection armée. Dans le ventre du Sphinx se creusaient des couloirs communiquant avec la portion souterraine de la grande Pyramide ; ces couloirs s’entre-coupaient avec tant d’art, le long du trajet qui sépare les deux monuments, qu’en s’engageant, au hasard, et sans guide, dans leur inextricable réseau, l’on revenait sans cesse, fatalement, au point d’où l’on était parti. Il avait fallu une énorme puissance de travail pour ouvrir dans le massif granitique ce mystérieux labyrinthe, et une telle œuvre prouve assez que les mécaniciens de l’antique Égypte n’étaient point au-dessous des savants ingénieurs qui creusent aujourd’hui les tunnels de nos voies ferrées. Lire la suite

Les mystères des pyramides

Clin d’oeil à Jacques Grimault

C’est décidé, notre blog s’enrichit désormais d’une nouvelle catégorie d’articles qui seront des extraits d’ouvrages anciens tombés dans le domaine public mais difficiles à trouver sous forme papier. Cette nouvelle catégorie s’intitule tout simplement « Extraits d’ouvrages anciens ».
Nous inaugurons cette nouvelle catégorie avec une série d’articles sur « les mystères des pyramides d’Égypte », un clin d’oeil à Jacques Grimault qui a su donner un nouvel élan à toutes celles et tous ceux qui cherchent à connaître et comprendre notre passé, à aller plus loin dans la connaissance, à connaître la vérité sur ce qui nous entoure. Rendons hommage à Jacques Grimault qui a dû se taire pendant quarante ans avant de se faire entendre, pas pour gonfler son ego comme le font les spécialistes de diverses disciplines scientifiques ou littéraires, ou comme les hommes politiques parasitaires ou ceux pour qui l’ego est l’horizon ultime de la vie, mais pour défendre une vérité longtemps passée sous silence, faute de véritables hommes de science. Oui Jacques Grimault a donné une nouvelle impulsion à la recherche sur l’égyptologie qui s’est sclérosée sur les acquis du XIXe siècle. Il y a de quoi rendre jaloux les égyptologues patentés et « reconnus par leurs pairs ». Lire la suite