Archives pour la catégorie Extraits d’ouvrages anciens

Yavana & Nourvady ou la source des cantiques

vignette« C’est la vierge du lac de Pindhawar, qui fidèle à sa promesse vient ce soir te visiter, et sur ta natte couverte de fleurs se reposer, sa bouche sur ta bouche et son coeur sur ton coeur. » Yavana et Nourvady– Nikâra.

Afin de rendre la lecture plus fluide, nous insérons au début de chaque article des liens de cette série inédite d’une vingtaine d’extraits de plusieurs ouvrages sur l’origine du christianisme et ses rapports avec les anciennes religions de l’Inde, bref une comparaison de la Bible avec les anciens textes sanscrits. C’était l’oeuvre de Louis Jacolliot (1837 – 1890), magistrat français aux Indes au temps de la colonisation.

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Il est une vérité qui ne saurait être mise en doute aujourd’hui, c’est que l’Inde ait été l’initiatrice des peuples anciens.
Tous se rattachent à elle par leur langage, leurs mœurs, leur littérature, leurs souvenirs religieux. On sait qu’il n’est pas une expression grecque ou latine, qui ne soit dérivée du samscrit; qu’Homère n’est qu’un écho du Ramayana; que la tragédie grecque a copié la tragédie indoue, comme Racine et Corneille ont à leur tour copié Escher et Sophocle (nous publierons bientôt, dans son entier, la tragédie samscrite de Phèdre); que le panthéon mythologique de l’antiquité est issu du panthéon brahmanique; que le livre de la loi de Manou a engendré celui de Manès en Égypte, de Minos en Grèce, et que Mosés, lui a emprunté les rares préceptes moraux qui ça et là émergent de son livre de sang.
Quand les études samcrites auront complètement dégagé le passé, on verra qu’Hippocrate ne fut qu’un vulgarisateur de la médecine ancienne des temples de l’Orient, qu’Euclide et Archimède, élèves d’Alexandrie, se formèrent en Égypte, à l’étude des sciences mathématiques léguées par l’antiquité indoue. Lire la suite

La race des Aryas – Aryens ?

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« Je remplis de joie tout l’univers, semblable à un nuage qui verse [partout] une eau homogène, toujours également bien disposé pour les Âryas comme pour les hommes les plus bas [1], pour les hommes vertueux comme pour les méchants. » (parole de Bouddha)

Afin de rendre la lecture plus fluide, nous insérons au début de chaque article des liens de cette série inédite d’une vingtaine d’extraits de plusieurs ouvrages sur l’origine du christianisme et ses rapports avec les anciennes religions de l’Inde, bref une comparaison de la Bible avec les anciens textes sanscrits. C’était l’oeuvre de Louis Jacolliot (1837 – 1890), magistrat français aux Indes au temps de la colonisation.

Afin de rendre la lecture plus fluide, nous insérons au début de chaque article des liens de cette série inédite d’une vingtaine d’extraits de plusieurs ouvrages sur l’origine du christianisme et ses rapports avec les anciennes religions de l’Inde, bref une comparaison de la Bible avec les anciens textes sanscrits. C’était l’oeuvre de Louis Jacolliot (1837 – 1890), magistrat français aux Indes au temps de la colonisation.

ARYAS — ARIOI — ARII — ARIA  — ARIMAN

Avant d’aborder l’histoire des cérémonies, des mystères, des incarnations indous, de présenter dans son ensemble ce symbole religieux que les différentes émigrations parties des plateaux de la haute Asie ont emporté. en le transformant, sur les terres nouvelles qu’elles venaient coloniser, que l’Égypte conserva dans le sanctuaire de ses temples, que les compagnons d’Iodha abritèrent dans les sombres forêts du nord, que la Grèce honora dans les mystères d’Ephèse et de Delphes, et dont le christianisme ne fut qu’une rénovation aussi complète que possible:
Qu’on nous permette d’emprunter à la philologie une des plus extraordinaires preuves qu’elle puisse fournir, que tous les peuples du globe, hors ceux appartenant à la race noire, ont eu pour berceau les plateaux de l’Hymalaya et les plaines de l’Inde; et que les émigrations successives qui se sont répandues jusque dans les contrées les plus éloignées, n’ont commencé qu’à une époque où la langue était déjà fixée, la domination brahmanique bien établie, et par conséquent ont dû emporter avec elles, tous les préjugés, idées, mœurs et coutumes d‘une civilisation déjà Vieille. Lire la suite

Impossibilité de la vie du Christ telle que l’ont écrite les Évangiles

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« L’âme est le principe de vie dont la souveraine sagesse s’est servie pour animer les corps. La matière est inerte et périssable, l’âme pense et agit, et elle est immortelle. De sa pensée naît la volonté, et de la volonté naît l’action. (…) L’âme est immortelle, et elle doit retourner dans la grande âme dont elle est descendue ; mais comme elle a été donnée à l’homme pure de toute souillure, elle ne peut remonter au séjour céleste qu’après s’être purifiée de toutes les fautes que son union avec la matière lui a fait commettre. » (Enseignement de Christna)

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La vie du grand philosophe chrétien, telle que les évangélistes, ses apôtres, nous l’ont transmise, n’est qu’un tissu d’inventions apocryphes destinées à frapper l’imagination des peuples et à établir solidement les bases de la religion nouvelle qu’ils fondaient.
Il faut convenir, du reste, que le terrain était merveilleusement préparé, et que ces hommes eurent peu de peine à rencontrer des adeptes qui mirent leur fortune et leur vie au service de la réforme.
De toutes parts, le paganisme râlait; Jupiter, malgré ses autels, n’avait plus de croyants; Pythagore, Aristote, Socrate et Platon l’avaient depuis longtemps rejeté de leur conscience. Cicéron disait que deux prêtres ne pouvaient se regarder sans rire ; depuis deux siècles, Pyrrhon, Cimon, Sextus Empiricus, Enésidème ne croyaient plus à rien. Lucrèce venait d’écrire son livre sur la nature, et tous les grands esprits du siècle d’Auguste, trop corrompus pour revenir aux lumières primordiales et aux principes simples, mais rigides de la raison, en étaient arrivés au scepticisme le plus complet, menant une vie de plaisir au milieu de l’oubli de Dieu et des futures destinées de l’homme. Lire la suite

Transfiguration de Christna – Ses disciples lui donnent le nom de Iezeus (la pure essence)

vignette« Quelques services que l’on rende aux esprits pervers, le bien qu’on leur fait ressemble à des caractères écrits sur l’eau, qui s’effacent à mesure qu’on les trace. Mais le bien doit être accompli pour le bien, car ce n’est point sur la terre que l’on doit attendre sa récompense. » Maxime  de Christna

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Or, un jour que le tyran de Madura avait envoyé une nombreuse armée contre Christna et ses disciples, ces derniers, saisis de frayeur, voulurent se soustraire par la fuite au danger qui les menaçait.
La foi d’Ardjouna lui-même paraissait ébranlée. Christna, qui priait à quelques pas de là, ayant entendu leurs plaintes, s’avança au milieu d’eux, et leur dit :
« Pourquoi une peur insensée s’empare-t-elle de vos esprits ? Ignorez-vous donc quel est celui qui est avec vous? »
Et alors, abandonnant la forme mortelle, il parut à leurs yeux dans tout l’éclat de sa majesté divine et le front environné d’une telle lumière, qu’Ardjouna et ses compagnons, n’en pouvant supporter la vue, se jetèrent le visage dans la poussière, et prièrent le Seigneur de leur pardonner leur indigne faiblesse. Lire la suite

Christna commence à prêcher la loi nouvelle… Ses disciples… Ardjouna… Conversion de Sarawasta

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« L’honnête homme doit tomber sous les coups des méchants, comme l’arbre sandal, qui, lorsqu’on l’abat, parfume la hache qui l’a frappé. » Christna

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A peine âgé de seize ans, Christna quitta sa mère et son parent Nanda, et il se mit à parcourir l’Inde en prêchant la doctrine nouvelle.
Dans cette seconde partie de sa vie, la poésie indoue le représente comme luttant sans cesse contre l’esprit pervers, non-seulement du peuple, mais encore des princes; il surmonte des dangers extraordinaires , lutte à lui seul contre des armées entières envoyées pour le tuer, sème les miracles sous ses pas, ressuscitant les morts, guérissant les lépreux, rendant l’ouïe aux sourds et la vue aux aveugles, partout soutenant le faible contre le fort, l’opprimé contre le puissant et déclarant hautement à tous qu’il est la seconde personne de la trinité, c’est-à-dire Vischnou, venu sur la terre pour racheter l’homme de la faute originelle, chasser l’esprit mauvais et ramener le règne du bien. Lire la suite

Naissance de la vierge Devanaguy – Naissance de Christna

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« De ce que l’Europe ne comprend pas nos mystères, qui ne sont la plupart du temps que des symboles mnémo-techniques d‘astronomie, il ne faudrait pas qu’elle prit son ignorance pour un argument de la nôtre. » Brahma Tamasatchari, Discours à l’Institut de Trichnopoli.

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  • Une preuve mathématique
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    Naissance de la vierge Devanaguy d’après la Bagaveda-Gita et  les traditions brahmaniques

    Nous voici arrivé à cette merveilleuse incarnation indoue, la première en date parmi toutes les incarnations religieuses du globe, la première également qui soit venue rappeler aux hommes les vérités immortelles déposées par Dieu dans la conscience humaine, et que les luttes du despotisme et de l’intolérance parviennent trop souvent à voiler.
    Nous allons raconter simplement, d’après les autorités indoues les plus incontestables, la vie de la vierge Devanaguy et celle de son divin fils, en réservant pour plus tard tout commentaire et toute comparaison.
    Environ l’an 3500 avant l’ère moderne, dans le palais du rajah de Madura, petite province de l’Inde orientale, une fille vint au monde, dont la naissance fut entourée d’étranges événements et de merveilleux présages.
    La soeur du rajah, mère de l’enfant, quelques jours avant sa délivrance, eut un songe dans lequel Vischnou, lui apparaissant dans tout l’éclat de sa splendeur, vint lui révéler les destinées futures de celle qui allait naître.
    « Vous appellerez l’enfant Devanaguy (en sanscrit formée par ou pour Dieu), dit-il à la mère, car c’est par elle que les desseins de Dieu doivent s’accomplir. Qu’aucune nourriture animale n’approche jamais de ses lèvres : le riz, le miel et le lait doivent seuls concourir à sa subsistance. Surtout gardez-vous qu’un homme s’unisse à elle par le mariage, il mourrait, et tous ceux qui l’auraient aidé dans cet acte, avant de l’avoir accompli. » Lire la suite

    Le déluge d’après le Maha-Baharata et les traditions brahmaniques

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    « Toutes les créatures qui m’ont offensé seront détruites dans sept jours, mais toi tu seras sauvé dans un vaisseau miraculeusement construit ; prends par conséquent… avec sept saints hommes , vos femmes respectives, et des couples de toutes espèces d’animaux, et entrez sans crainte dans l’arche ; tu connaîtras alors Dieu face à face, et tu auras réponse à toutes tes questions » Bhagavata Puruna

    Afin de rendre la lecture plus fluide, nous insérons au début de chaque article des liens de cette série inédite d’une vingtaine d’extraits de plusieurs ouvrages sur l’origine du christianisme et ses rapports avec les anciennes religions de l’Inde, bref une comparaison de la Bible avec les anciens textes sanscrits. C’était l’oeuvre de Louis Jacolliot (1837 – 1890), magistrat français aux Indes au temps de la colonisation.

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    Ici nous n’avons que l’embarras du choix; il n’est pas un livre de l’Inde ancienne, traité de théologie ou poème, qui ne tienne à donner sa version sur le grand cataclysme dont tous les peuples ont gardé le souvenir.
    Voici un abrégé du récit des Védas sur cet événement :
    « Suivant la prédiction du Seigneur, la terre se peupla, et les fils d’Adima et d’Héva devinrent bientôt si nombreux et si mauvais qu’ils ne purent plus s’accorder entre eux. Ils oublièrent Dieu et ses promesses, et finirent par le lasser du bruit de leurs sanglantes querelles. Lire la suite

    Naissance de l’homme : Adima – Héva – L’île de Ceylan (Srilanka)

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    « Nulle part ici-bas on ne voit une action quelconque (accomplie) par un homme sans désir : car tout ce qu’on fait a pour mobile le désir. » (Les lois de Manou)

    Afin de rendre la lecture plus fluide, nous insérons au début de chaque article des liens de cette série inédite d’une vingtaine d’extraits de plusieurs ouvrages sur l’origine du christianisme et ses rapports avec les anciennes religions de l’Inde, bref une comparaison de la Bible avec les anciens textes sanscrits. C’était l’oeuvre de Louis Jacolliot (1837 – 1890), magistrat français aux Indes au temps de la colonisation.

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    Promenez-vous dans toute la pointe orientale de l’Inde et dans l’île de Ceylan, où la tradition s’est conservée, dans toute sa pureté, interrogez l’Indou dans son humble paillote, ou le brahme dans le temple, tous vous rediront cette légende de la création de l’homme, telle que nous allons la relater ici d’après le Véda. Dans le Bagaveda-Gita, Christna la rappelle en quelques paroles à son disciple et fidèle collaborateur Ardjouna, et à peu près dans les mêmes termes que les Livres sacrés.
    Les passages entre guillemets sont de simples traductions du texte.
    La terre était couverte de fleurs, les arbres ployaient sous les fruits, des milliers d’animaux prenaient, leurs ébats dans les plaines et dans les airs, les éléphants blancs se promenaient paisiblement sous l’ombrage des forêts gigantesques, et Brahma comprit que le moment était venu de créer l’homme qui devait habiter ce séjour.
    Il tira de la grande âme, de la pure essence un germe de vie, dont il anima deux corps qu’il fit mâle et femelle, c’est-à-dire propre à la reproduction, comme les plantes et les animaux, et il leur donna l’ahancara, c’est-à-dire la conscience et la parole, ce qui les rendit supérieurs à tout ce qui avait déjà été créé, mais inférieurs aux Devas et à Dieu.
    Il distingua l’homme par la force, la taille et la majesté, et le nomma Adima (en sanscrit le premier homme). Lire la suite

    Zeus – Iezeus – Isis – Jésus

    vignette« Poussé par le désir de créer (qui est en Brahmâ), l’Esprit opère la création et produit l’éther auquel on reconnaît la propriété du son. L’éther en se transformant donne naissance à l’air, pur, puissant, véhicule de toutes les odeurs, auquel on attribue la propriété de la tangibilité. Puis l’air en se transformant donne naissance à la lumière brillante, qui éclaire et dissipe les ténèbres : on lui reconnaît la propriété de la couleur. La lumière en se transformant (donne naissance à) l’eau qui a pour propriété la saveur; de l’eau (provient) la terre qui a pour propriété l’odeur : telle est la création à l’origine. » (Les lois de Manou)

    Afin de rendre la lecture plus fluide, nous insérons au début de chaque article des liens de cette série inédite d’une vingtaine d’extraits de plusieurs ouvrages sur l’origine du christianisme et ses rapports avec les anciennes religions de l’Inde, bref une comparaison de la Bible avec les anciens textes sanscrits. C’était l’oeuvre de Louis Jacolliot (1837 – 1890), magistrat français aux Indes au temps de la colonisation.

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    De même que les quatre législateurs dont nous avons parlé, Manou, Manès, Minos et Moses, dominent la société antique tout entière, de même ces quatre noms, Zeus, Iezeus, Isis, Jésus, sont à la tête de toutes les traditions religieuses des temps anciens et modernes.
    Zeus, en sanscrit, signifie le Dieu par excellence; c’est l’épithète de Brahma, non agissant, irrévélé avant la création. Ce nom renferme en lui tous les attributs de l’Être suprême : Brahma-Vischnou-Siva.
    Cette expression de Zeus fut admise sans le moindre changement par les Grecs; pour eux elle représente également Dieu dans sa pure essence, dans son existence mystique ; quand il sort de son repos et se révèle par l’action, l’Être suprême reçoit de la mythologie grecque le nom de Zeus-pater, c’est-à-dire Jupiter, Dieu père, créateur, maître du ciel et des hommes.
    Le latin, adoptant ce mot sanscrit et grec de Zeus, ne lui fit subir qu’une légère modification d’écriture, et ce nom de Zeus devint Deus, d’où nous avons tiré nous-mêmes notre expression de Dieu, avec une signification identique à celle adoptée par les anciens.
    Dieu est, en effet, dans l’idée chrétienne, le nom de l’Être symbolique, réunissant en lui tous les attributs des trois personnes de la Trinité : le Père, le Fils, le Saint-Esprit.
    Ainsi, ce nom de Dieu, dans son origine grammaticale, c’est-à-dire dans son étymologie, aussi bien que dans le sens figuré qu’on y attache, n’est qu’un legs du sanscrit, qu’une tradition indoue. De Zeus, les Grecs firent aussi Théos. Cette seconde expression s’éloignait peu de la première, car si nous avons rendu par notre ‘th’ le ‘z’ un peu aspiré du sanscrit et le ‘thêta’ du grec, en suivant les règles de prononciation de ces deux langues, nous lirions Zéos, plutôt que Théos. Le ‘th’ grec n’est qu’un ‘z’ fort et aspiré.
    Du Zeus sanscrit est né également le Jéhova des Hébreux, qui signifie celui qui existe par lui-même, copie évidente de la définition de l’Être suprême par Manou, livre Ier, sloca 6 : « Le Seigneur existant par lui-même, et qui n’est pas à la portée des sens externes. » Lire la suite