Bulletin du 27 janvier 2012

Sans équivoque

« II est facile de servir l’honnête homme, mais il est difficile de lui plaire, car il se plaît à la justice, mais il emploie les hommes selon leurs talents individuels. Il est difficile de servir le petit homme, mais il est facile de lui plaire, car on peut lui plaire en flattant ses faiblesses sans se soucier de ce qui est bien, mais quand il emploie les hommes, il exige la perfection. » Confucius

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Nous aussi, historiens et géographes, sommes des « indignés »

  • Nous sommes des indignés parce que de nombreux programmes souffrent de faiblesse horaire qui les rendent difficiles à mettre en oeuvre, comme dans les classes de 5ème et de 4ème. Cependant, c’est bien en 1ère que la situation est la plus tendue et que les programmes suscitent un fort mécontentement chez les collègues, car ils sont ressentis comme bien trop lourds, voire inapplicables.
    Cette exaspération qui monte du corps enseignant, particulièrement en 1ère S où les élèves passent l’épreuve d’histoire et de géographie du baccalauréat en fin d’année, pouvait être évitée. En effet, l’APHG (L’Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie de l’Enseignement Public) avait exprimé lors des consultations préalables des critiques et des réserves quant à leur contenu, aussi bien pour l’histoire que pour la géographie. La commission nationale des lycées de l’APHG avait alors dénoncé1 la mise à mal de la chronologie par l’approche thématique voulue par les programmes, ce qui lui paraissait plus que préjudiciable à la bonne structuration intellectuelle des élèves de 1ère. Cette lucidité de l’APHG non prise en compte est un facteur d’indignation.
  • Nous sommes des indignés parce que nous ne pouvons accepter la suppression de l’enseignement obligatoire de l’histoire et de la géographie en Terminale S. Notre indignation ne cesse de s’enfler à mesure que nous nous rapprochons de l’échéance de sa mise en place à la rentrée 2012. De plus, son remplacement par une option qui, comme cela nous a été rappelé lors d’une rencontre au ministère, n’est pas sûre d’être offerte par tous les établissements, sa création étant laissée à la discrétion des recteurs exaspère notre indignation. Cette suppression de l’enseignement en Terminale S crée un déséquilibre fondamental dans l’élaboration des programmes en 1ère S et Terminale S, puisque est réparti sur un an ce qui était fait sur deux années. Cette charge en 1ère S et cette absence en Terminale S sont un facteur supplémentaire d’indignation.
    (…)
    Éditotial, Historiens & Géographes, n° 416

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Une réflexion au sujet de « Bulletin du 27 janvier 2012 »

  1. bagan

    Merci pour ces précisions sur les nouveaux programmes d’histoire en lycée.
    Avec la « menace » du bac, qui exige pour être bien noté qu’on ait « fait » le programme tel qu’il est imposé, on est coincés, élèves et professeurs, pour étudier l’histoire normalement, dans une chronologie naturelle.
    Du coup, la jeunesse perd le sens d’une histoire qui a un sens, que la volonté des humains infléchit dans un sens ou un autre, positif ou négatif.
    Il ne reste plus qu’une galerie de tableaux, un musée de curiosités.
    On finira par imaginer qu’on ne peut pas être acteurs de l’histoire.
    Spectateurs seulement.
    Urgent d’en prendre conscience et de dénoncer !

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