Au temps des Primitifs on se battait à coups de lances, de couteaux, de sabres, de flèches, etc., on razziait le village victime puis on remportait le butin et éventuellement quelques prisonniers pour les vendre aux autres tribus ou les garder comme otages contre rançons. Chez les peuples primitifs il n’y avait guère de prison, lieu d’enfermement et de privation de liberté [1], une invention des États avancés, civilisés, etc. Le summum de cette absence de lieu de privation et d’oppression s’illustre le mieux avec le cas des Amérindiens du Nord qui laissaient leurs prisonniers en liberté, mais surveillés bien entendu, en tout cas ils n’avaient pas le droit de maltraiter des êtres contraints à la soumission. Au bout d’un certain temps, les geôliers en avaient assez de voir leurs prisonniers tourner en rond, ils finissaient par leur donner un cheval pour qu’ils s’en aillent et retournent chez eux. Lire la suite