Archives quotidiennes :

Système immunitaire et naturopathie

vignette_santeTrois conceptions de la microbiologie

  • La microbiologie des agressions : c’est la théorie de Pasteur, Metchnikoff, Besredka et de toute l’école allopathique. Elle repose sur le fait que le microbe vient de l’extérieur et est d’origine inconnue. Il est responsable de nos maladies et il existe un microbe pour chaque maladie avec une réponse d’anticorps. Cette théorie conduit et justifie la vaccination.
  • La microbiologie des mutations : les auteurs représentent les opposants de Louis Pasteur : Antoine Béchamp, Jean Tissot, Georges Lakhovsky, Auguste Lumière, Louis-Claude Vincent… Pour ceux-ci, le microbe a son origine dans la cellule. Cette approche défend le polymorphisme microbien, c’est-à-dire qu’un microbe peut muter et donner naissance à un autre microbe. Tissot a montré ce mécanisme à travers ses expériences. Dans cette même logique, Vincent avait prédit que les vaccinations feraient disparaître les maladies à microbes et qu’elles engendreraient les maladies de civilisation, c’est-à-dire les maladies à virus. Cette théorie explique l’inutilité des vaccins.
  • La microbiologie des résistances a été mise en évidence par le biologiste Pierre-Valentin Marchesseau, père de la naturopathie. Cette dernière élève le débat, dans le sens où nous adhérons aux deux conceptions précédentes, à savoir que le microbe est à la fois exogène et endogène mais, et c’est ce qui fait la grande différence, qu’il ne se développe que si le terrain le permet. Le naturopathe va donc instaurer les moyens les plus physiologiques pour, d’une part, entretenir un terrain sain et, d’autre part, renforcer les différentes barrières de défenses, afin de faire face aux microbes, virus ou autres substances étrangères. Cette théorie explique l’inutilité et la nocivité des vaccins. (la suite …)

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ONG : L’impérialisme humanitaire à l’œuvre

vignetteEntretien avec Julien Teil, qui collabore régulièrement à Mecanopolis, s’entretenait avec les rédacteurs de la revue Rébellion*, en mars dernier.

Rébellion : Vous avez travaillé dans le monde des Organisations Non-Gouvernementales ? Quels enseignements avez-vous tiré de leur mode de fonctionnement parfois opaque ?

Julien Teil : Je n’ai pas travaillé au sein d’ONG mais pour une société spécialisée dans la collecte de fonds pour de grandes ONG. Suite à cela, une réflexion sur l’essence des ONG et leur instrumentalisation m’apparut plus que nécessaire. Tout d’abord, il faut prendre le soin de préciser quelques éléments : Les ONG, accréditées auprès de l’ONU exercent ce qu’on appelle un soft power, c’est-à-dire qu’elles influencent des instances décisionnaires à l’échelle mondiale. Lire la suite